Les Anciens des bâtiments FORBIN
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Ce site est dédié aux anciens des bâtiments portant ou ayant porté le nom de FORBIN, du Torpilleur à la Frégate en passant par l'Escorteur d'Escadre aujourd'hui disparu ainsi qu'à tous les membres d'équipage, qui ont parcouru ensemble de nombreuses fois les mers et océans du monde.
De Brest ou de Toulon à Saint Pierre & Miquelon et aux îles Kerguelen en passant par la Polynésie française, toute leur Histoire...
Avec une pensée toute particulière à nos amis qui nous ont quitté, notamment ceux du torpilleur désarmé en 1952...
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L'ORIGINE DU NOM :
Celui-ci vient du Comte Claude de FORBIN-GARDANNE, amiral de la flotte sous Louis XIV (Gardanne 1656- Marseille 1733).
La sculpture ci-contre est visible au musée naval de Toulon...
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D'une illustre famille provençale qui a donné de nombreux officiers à la marine et aux galères et qui se distingua dans l'ordre de Malte, il descendait de Palamède de Forbin, amiral du Levant en 1481. Deux de ses parents servirent en même temps que lui - Paul-Albert, chevalier de Malte, capitaine de galère, et Louis, capitaine de vaisseau mort en 1695.
Claude naquit à Gardanne (Bouches-du-Rhône) en 1656 et servit d'abord dans les galères avec son oncle, Louis de Forbin-Gardanne. Il participa ainsi à la campagne de Sicile et combattit au Stromboli et à Agosta (1676). Entré ensuite aux mousquetaires, il fit les campagnes de Franche-Comté et d'Artois (1676) et revint dans la marine comme enseigne de vaisseau en janvier 1677. Ayant tué en duel le chevalier de Gourdon, il fut condamné à mort par le Parlement d'Aix, obtint des lettres de rémission et réussit à rester dans la marine en usurpant l'identité de son frère.
Il fit campagne sur les côtes de Portugal en 1679, aux Antilles en 1680 et se distingua aux bombardements d'Alger de 1682 et 1683. Lieutenant de vaisseau en janvier 1684, il embarqua sur l'Oiseau dans la petite division envoyée au Siam. Il plut au roi de ce pays qui le nomma gouverneur de Bangkok, amiral de la flotte siamoise et généralissime. Rentré en France en juillet 1688, il commandait la frégate les Jeux escortant un convoi en Manche avec Jean Bart sur la Railleuse lorsque le mai 1689, attaqués par des forces supérieures, ils se sacrifièrent pour sauver le convoi et furent faits prisonniers. Ils s'évadèrent au bout de 11 jours de captivité et regagnèrent la France en traversant la Manche dans un canot.
Promu capitaine de vaisseau juin 1689, il commanda le Neptune à Béveziers (1690). Après une campagne en mer du Nord en 1691, il commanda la Perle à Barfleur où il fut blessé et participa en 1693 à l'affaire de Lagos. Commandant le Marquis en 1695, il fit campagne en Méditerranée et à Constantinople puis participa en 1697 à la canpagne de Catalogne et au siège de Barcelone. La guerre de succession d'Espagne lui donna de nouvelles occasions de s'illustrer. Commandant en 1702 une division de trois vaisseaux en Adriatique, il intercepta le commerce vénitien, bombarda Trieste, rançonna Fiume et passa ensuite au Levant pour chasser les corsaires de Flessingue (1703-1704). En juin 1706, il attaqua un convoi anglais et fit sept prises, le 12 juillet suivant il s'empara de deux vaisseaux hollandais. Le 28 octobre, lors d'un combat contre un convoi hollandais fortement escorté, il prit trois vaisseaux et coula un quatrième.
Chef d'escadre en mai 1707, commandant le Mars et une division, il remonta jusqu'en mer Blanche puis, le 21 octobre, participa avec Duguay-Trouin à la destruction presque totale d'un convoi anglais en route vers le Portugal, 60 navires furent pris sur 80 ainsi que 3 vaisseaux tandis que 2 autres étaient détruits. L'année suivante, on le chargea de conduire en Ecosse le prétendant Charles-Edouard Stuart qui voulait tenter de conquérir le trône d'Angleterre mais l'opération, mal préparée, échoua et Forbin cessa de naviguer.
Il quitta définitivement le service en janvier 1715 et mourut au château de Saint-Marcel près de Marseille le 4 mars 1733. Ses Mémoires, publiés en 1730, ont été rédigés par son secrétaire. Malgré son détestable caractère, Forbin peut être considéré comme un des plus brillants marins de sa génération.
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